THE SEVENTH SIN
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 marley&lula ~ i have to tell you.

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AuteurMessage

Lula d. Priestley
Lula d. Priestley

AVATAR : Michelle Trachtenberg
AGE : Vingt-et-un ans.
MULTINICKS : Non
METIER : Serveuse en boîte de nuit.
CITATION : « God loves violence. » shutter island
MESSAGES : 97
CREDITS : avatar; Shiya ••• gif; Crazy Bunny
Age : 30


DEADLY SINS
Statut: Célibataire
Relations:
marley&lula ~ i have to tell you. _
MessageSujet: marley&lula ~ i have to tell you.   marley&lula ~ i have to tell you. EmptyMar 19 Avr - 14:29


Sometimes, something happen, and you just don't know why.


    Cela faisait maintenant quelques mois que j'étais arrivée à NYC. Quelques mois, que j'avais commencé ma nouvelle vie de mon côté, sans aucune contrainte. Quelques mois que je vivais seule avec ma chienne. D'ailleurs, depuis ces quelques mois, les coups de téléphone de ma famille se font de plus en plus rares. Tant pis. Je ne suis pas sentimentale. Ça ne sert à rien de pleurer pour des gens qui n'en valent pas la peine. Au moins, maintenant, je peux vivre comme j'en ai envie. Fréquenter qui je veux, agir comme je le veux, coucher avec tous les gars que je croise si j'en ai envie, manipuler les pauvres connes sans avoir de réflexions débiles, m'acheter des fringues de pute si je le veux... La liberté, l'indépendance, c'est ce dont j'ai toujours rêvé.
    Mais la vie est toujours plus dure que l'on ne le croit. On rencontre des gens. On passe son chemin. On les revoit. On les persécute. On enchaîne les conquêtes, sans se soucier des conséquences. On brise des coeurs, des couples. On manipule. On est fière de soi. Du moins, je parle pour moi. Malheureusement, tout le monde n'est pas aussi terre-à-terre que moi. Mon père m'a toujours dis qu'il n'y avait pas de place pour les faibles, et que pour réussir, il fallait écraser les autres. Pas étonnant qu'on me surnomme Bitchy, avec la famille que je me tape...

    Mais pour l'instant, l'heure n'est pas aux plans machiavélique. Cela fait environ 1h30 que je tourne en rond dans mon appartement, en enchaînant clope sur clope. Putain, dans quel merdier tu t'es fourré Lula ? Qu'est-ce que je peux être conne quand je m'y mets... Je baisse un instant les yeux sur ma tenue. A me voir, on dirait une pute, une vraie. J'ai une jupe courte, un haut moulant, et très décolleté, ainsi qu'une paire de cuissardes. Mes cheveux sont rattachés en une queue de cheval, et je suis sûre qu'on peut lire dans mes yeux à quel point je suis perturbée. Moi qui d'habitude ne recule devant rien, moi qui suis si sûre de moi, j'avoue que là, je n'en mène pas large. j'arpente mon grand salon de long en large, consumant nerveusement chacune de mes Lucky Strike. Si quelqu'un me voyait, il me prendrait sûrement pour une folle, totalement dans un autre délire.
    Je me laisse tomber, comme une pierre que l'on balance, sur mon canapé en cuir, et lâche un soupir bruyant. J'écrase nerveusement mon putain de mégot dans mon putain de cendrier. Fuck, pourquoi c'est toujours moi qui me tape les plans merdiques comme ça ?

    « Qu'est-ce que je fais, putain, mais qu'est-ce que je fais ? » je marmonne pour moi-même. Une vraie folle, je vous dis.

    C'est alors que Lucky, ma chienne, sort de l'ombre pour aller poser sa tête près de moi. Elle me fait sourire. Lucky est sûrement l'une des seules personne pour qui j'éprouve de vrais sentiments. C'est triste à dire, non ? Je lui adresse une petite caresse sur le haut du crâne, et la chienne ferme les yeux, comme pour savourer ce moment. J'en profite pour lui faire un petit baiser, laissant au passage une trace de rouge-à-lèvre sur son pelage.

    « Dommage que tu ne puisses pas m'aider, Lucky. » dis-je en soupirant.

    Putain, il va falloir que je trouve une solution à ce fucking problème. Anyway, remettons nous les derniers évènements en tête. Je couche régulièrement avec Louis Finnigan, un garçon tout simplement magnifique, et gentil, en plus de ça. Notre relation est assez ambiguë, une sorte de confident, mais également sex-friend. Bref, ça on s'en tape. Lou a une meilleure amie, Marley. Et je vous jure que je suis persuadée que cette fille est amoureuse de lui. Et vu comment Lou la regarde avec des yeux de merlan fris, il se pourrait bien que ce soit réciproque. Jusqu'à présent, rien d'inhabituel. C'est un peu mon quotidien d'être en guerre contre d'autres filles, et ce n'est absolument pas ça qui me fait peur. Non, non. Dernièrement, j'ai appris une nouvelle qui m'a bouleversée, même si j'ai du mal à l'avouer. J'aime faire croire que je suis imperturbable, sans coeur, mais évidemment, c'est faux. Il y a environ une semaine, j'ai vu Marley se rendre dans un hôpital. Intriguée, et curieuse de nature, j'ai voulu en savoir plus. J'ai dédié mes jours (et je n'exagère pas) à trouver le médecin qu'elle consultait, à essayer de lui soutirer des informations. Finalement, j'ai été obligée de coucher avec lui pour obtenir ce que je voulais. C'était cet après-midi même. D'où la tenue de pute. Mais en fait, je crois que j'aurais préféré ne jamais savoir. Marley est séropositive. C'est ça son "big secret". Et putain, ne me demandez pas pourquoi, mais ça me met dans un état dingue. Je sais même pas ce que je suis censée faire... Aller la voir ? Faire comme si je savais rien ? Parler à Lou ? Fuck, je suis pommée. Allez, décide toi ma grande, t'es plus une gamine...

    Brutalement, je me lève. Comme il est clair que je ne pourrais jamais faire comme si de rien n'était devant elle, j'allais aller lui parler. J'empoigne mon sac à main, mes clés, et quitte bruyamment l'appartement, faisant claquer le talon de mes cuissardes sur le parquet. Heureusement, Marley n'habite pas loin. Je crois que je n'ai jamais marché aussi vite de toute ma vie, pourtant je crois que c'est aussi le moment que j'ai le plus redouté. Mais ce n'est pas le moment de faire machine arrière. "Ta curiosité te fera défaut, un jour" qu'il me disait mon père. Bah si je l'avais écouté, j'en serais pas là. J'arrive déjà devant l'immeuble. Dommage, pas le temps de me griller une clope. Sans réfléchir, ni préparer de discours spécial, je sonne à la porte de Marley. Pourvu qu'elle soit pas là, pourvu qu'elle soit pas là.
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