THE SEVENTH SIN
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 rafe&lula ~ god loves violence.

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Lula d. Priestley
Lula d. Priestley

AVATAR : Michelle Trachtenberg
AGE : Vingt-et-un ans.
MULTINICKS : Non
METIER : Serveuse en boîte de nuit.
CITATION : « God loves violence. » shutter island
MESSAGES : 97
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rafe&lula ~ god loves violence. _
MessageSujet: rafe&lula ~ god loves violence.   rafe&lula ~ god loves violence. EmptyJeu 21 Avr - 19:42


C'est seulement quand on a tout perdu, que l'on est libre de faire tout ce que l'on veut.


    Aujourd'hui, jeudi, j'allais me rendre à un match de baseball. Étrange, non ? Je suis plutôt du style shopping toute seule, ou bien cinéma toute seule, ou bien bar, boîte, parc... bref, tout sauf sportive. Et en plus, c'est rassemblement de foule, c'est pas ma tasse de thé. Sauf en boîte, mais là c'est parce qu'on trouve toujours un mec à pécho. Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'est passé par la tête quand je me suis acheté ce billet. A vrai dire, maintenant que j'y pense, j'ai plutôt la flemme de bouger mon cul de mon canapé... Mais bon, je l'ai payé cette putain de place, je vais au moins aller voir ce que vaut l'ambiance d'un bon match. Il paraît que les Yankees sont plutôt bons. J'en ai strictement aucune idée, et vous savez quoi ? Je m'en fous. Avec un peu de chance, il y aura des beaux supporters, voire des beaux joueurs avec qui repartir. Cette simple idée me met de bonne humeur, et je me lève pour aller me choisir une tenue.
    On va faire soft, pour une fois. En bas, je me contente de mon jean fétiche, troué de partout, que je remonte de quelques centimètres. En haut, ce sera un top un peu large, qui fait un peu masculin mais terriblement sexy. Et pour finaliser le tout, une petite paire de chaussures à talon. Parfait. Je regarde ma montre. Putain, j'suis à la bourre, pour changer. Je descends les escaliers aussi vite, manquant de me tordre la cheville à chaque pas, et je me retrouve en bas de l'immeuble en deux temps, trois mouvements. A peine arrivée sur le trottoir, j'aperçois un taxi qui déboule pleine balle. Je mets un pied dans le caniveau, et fait un signe au chauffeur. Ils s'arrêtent toujours pour les jolies filles. J'ai raison, il se gare juste à côté de moi. Je lui adresse un grand sourire, lui donne l'adresse, et lui dit de foncer.

    A peine dix minutes plus tard, je suis au stade. Ouf, juste à temps pour le début. Tient, c'est bizarre, il n'y a pas de voitures garées sur le parking. Fuck, ça sent le plan galère, là. Juste des dizaines de gobelets échoués au sol, témoignant des nombreux matchs qui ont eu lieu ici. Je m'approche du guichet. Personne. Putain, c'est quoi ce délire ? On me fait une blague, ya une caméra, c'est ça ? Je soupire bruyamment, et lâche deux/trois insultes à peine audibles. Je fouille nerveusement dans mon sac, et en sort mon billet un peu froissée. Je regarde la date. Vendredi 22 avril. Putain, c'est pas vrai. C'est demain. Mais fuck, qu'est-ce que je peux être con quand je m'y mets, c'est pas possible. Ma mère m'a toujours dis que j'avais une cervelle de poule, alors là je suis bien obligée de lui donner raison... Je range machinalement le billet dans mon sac, et m'apprête à faire demi-tour pour reprendre un taxi, et rentrer chez moi. Ou aller draguer dans un bar, j'sais pas encore. Mais bref, j'étais tellement occupée à me plaindre de moi-même, et à essayer de comprendre pourquoi j'étais la seule péquenaude à être au stade, que je ne me suis même pas rendue compte qu'en fait, j'suis pas toute seule. Au moment où je me retourne, je vois à quelques mètres de moi trois blacks. Putain, pourquoi je suis venue toute seule dans le bronx ? Ils me regardent avec leurs yeux pervers, je pourrais leur cracher dessus tellement ils me dégoûtent. Contrôle toi Lula, va pas t'attirer des ennuis pour rien...

    Je commence à marcher vers eux, pour sortir de l'enceinte du stade, et prendre mon taxi. Je regarde droit devant moi, la tête haute, la poitrine bombée, l'allure féline, bref ma démarche habituelle, genre. Arrivée à leur hauteur, bien sûr, je sens une main qui m'attrape le poignet, plutôt brutalement.

    « Hop hop hop hop, tu vas où la poulette ? » me dit celui qui me tient.

    Je me retourne vers lui. Il me lance un sourire qui se veut charmeur, mais qui lui donne plutôt l'air débile. Je les regarde tous les trois, avec mes yeux méprisants, comme je sais si bien le faire. Putain, le pire c'est qu'ils se croient irrésistibles... Je tire violemment sur mon bras, et force cet idiot à me lâcher. Ahah, tu t'y attendais pas à celle-là hein mon gars ?

    « J'me barre, pourquoi, y a un problème ? » je rétorque.

    Le plus grand des trois s'approche de moi. Il me dépasse d'une tête, et il est tellement proche que je suis obligée de lever les yeux. J'avoue que là, j'ai peur. Mais il ne faut pas le montrer, surtout pas.

    « Tu vas rester polie, petite blanche. T'es pas chez toi ici, alors c'est pas toi qui fait la loi. Mon pote t'a posé la question gentiment, tu lui réponds gentiment. »

    Il a parlé tellement lentement que ça m'en glace le sang. Il rigole pas celui là. Putain Lula, sort toi de là ! Je regarde vite fais aux alentours, personne. Faut croire que je suis toute seule dans ma merde. Je reprends mes esprits. Allez, te laisse pas impressionner. Je recule d'un pas, histoire de prendre un peu mes distances avec ce grand mec, et lui dit, en le regardant droit dans les yeux :

    « Sinon quoi ? »

    Putain, pourquoi est-ce que je dis ça moi ? Le mec fait un pas vers moi.

    « Sinon ça va aller très mal pour ton petit cul, blanche neige. » il me balance.

    Alors là, mon sang ne fait qu'un tour. Ça commence à partir en cacahuète, il faut agir, faire un truc, faire diversion... Je m'approche du plus petite d'eux trois, un sourire sournois aux lèvres. Il me regarde avec sa tête d'imbécile heureux, persuadé que c'est lui que j'ai choisi de sucer en premier, certainement. Quel con. Je suis à sa hauteur, je prends mon courage à demain. Doucement, je pose mes mains sur ses épaules, et d'un coup, lui adresse un violent coup de genoux là où ça fait mal. Le mec se plie en deux. Et je vois ses potes qui regardent la scène, ahuris. C'est parti.

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J. Rafe Hardwell
J. Rafe Hardwell

AVATAR : James McAvoy
AGE : 32 ans
MULTINICKS : nope
METIER : lieutenant d'un commando d'élite en permission forcée
CITATION : People can live a hundred years without really living for a minute. You climb up here with me, it's one less minute you haven't lived.
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MessageSujet: Re: rafe&lula ~ god loves violence.   rafe&lula ~ god loves violence. EmptyVen 22 Avr - 13:06


Lorsque nous irons nous battre je serai le premier à poser le pied sur le terrain et je serai le dernier à partir.


J'ouvre les yeux. Les choses n'ont toujours pas changé. J'ai rêvé que je pouvais revenir en arrière, mais ce n'est pas possible. Un éclair de douleur me parcourt la nuque et je me relève. Je n'ai pas vraiment dormi, j'ai juste fermé les paupières et tout apparait, même si c'est en pleine journée. Je me souviens du ciel rouge, des flammes autour de nous, des rafales de balles, de la couverture aérienne qui arrive et sème la mort chez l'ennemi comme chez les miens. Ils étaient mes frères et j'ai donné l'ordre de les mettre à mort... jamais je n'aurais du demander le renfort aérien. Mais avais-je d'autres choix ? Nous étions cernés... Ok, là c'en est trop ! Il faut que je sorte de cet appart ! Si je reste enfermé, les images reviendront et deux fois en 24 heures, c'est déjà trop.

Je passe par la salle de bain avant de sortir, juste pour voir si je n'ai pas une tête à effrayer les passants. C'est le cas... De larges cernes bleutés font ressortir mes yeux océans. Autant dire que je suis un zombie avec un regard ravageur. Je souris. C'est de la comédie. Un peu d'eau glacée masque un peu les ravages des souvenirs et sans plus d'inspections qui pourraient me décider à rester à la maison, je sors. C'est étrange mais je reste sur le qui-vive. En fait, ça ne l'ai pas tant que ça... Plus personne n'est là pour me couvrir. Je passe une main dans mes cheveux, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas mis dans cet état. Peut-être était-ce à cause de cette maudite entrevue d'hier. C'était tellement injuste ! Pourtant, ils l'avaient fait... Ils me consignaient encore trois semaines sur le continent. Parfois, j'avais des envies de meurtres sur ce général de mes fesses. D'accord, c'était de l'insubordination... Je n'en avais que faire. Après tout, ils étaient en train de me rendre dingue. J'avais repris le dessus, je devais repartir en mission, sinon j'allais vraiment finir dans un hôpital psychiatrique. J'avais besoin de frapper quelqu'un, j'avais besoin de servir mon pays comme je l'avais toujours fait. C'était une des seules façons que j'avais trouvée pour apaiser mon orgueil. J'étais invincible... Je devais le prouver.

Je pris un taxi sans vraiment savoir pour où. lorsque le chauffeur demanda l'adresse, j'ignore ce qui me poussa à répondre Le Bronx... Yankee stadium, s'il-vous-plait. Je sais ce qu'on pourrait se dire : il a forcément des souvenirs là-bas. Et bien non... En réalité, je ne pense pas y être jamais allé. Depuis que je vis à New-York, je n'ai jamais eu l'envie d'aller voir un match. Mon sport à moi, ce qui me fait exploser l'adrénaline, c'est mon job. Je ne vis que pour ça, avoir un flingue à la main et pouvoir jouer avec. C'est un peu réducteur et ça fait débile mental, mais c'est vrai, j'en ai besoin, pour faire échapper la pression, pour être bon et généreux envers les Hommes de bien.

Lorsque le taxi me déposa, je ne fus pas étonné par le parking désert. Il ne se passe jamais rien le jeudi en sport. Il n'empêche que j'avais envie de rester un peu là. La grandeur déserte du stade me rappelait le désert et toutes mes victoires. Je tentais d'oublier cette unique défaite qui avait couté la vie à tant de jeunes soldats. Je fis le tour vers la billetterie et là, je remarque que l'endroit n'est pas si paisible que ça. Il y a quelques types, une jeune femme particulièrement jolie. Lorsque je la vois qui s'approche du plus petit, je me dis que rien ne cloche, sauf que soudain le type se plie en deux en hurlant de douleur alors qu'elle recule. Dans son regard, je remarque enfin la détresse que je n'avais pas vue. Je m'approche en silence et maudis l'Armée qui me considère trop instable pour l'instant pour m'autoriser le port de l'arme. Enfin, ils n'ont pas non plus accès à toutes les armes qui circulent. Dans mon dos, coincé dans ma ceinture, un flingue chargé d'une seule balle. Je l'ai acheté au début quand j'ai pensé à l'impensable. Maintenant, il me sera utile pour une bonen raison.

Je m'approche les mains dans les poches. Il y a un problème les gars ? J'ai toujours eut ce don, celui de rester calme et placide face au danger. Je jette un rapide coup d'œil à la brunette puis tourne mon regard glacé vers les types. Sans les quitter des yeux, je m'adresse à la demoiselle Un coup de main ou vous maitrisé la situation et ils sont vos amis? Je me doute un peu de la réponse, mais je n'ai pas envie de défouler trois mois d'inactivité et six ans de combat rapproché sur un innocent... Si l'un d'eux fait un geste, je ne jure plus de rien.

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Lula d. Priestley
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MessageSujet: Re: rafe&lula ~ god loves violence.   rafe&lula ~ god loves violence. EmptySam 23 Avr - 18:30

    Je ne sais pas ce qu'il m'est passé par la tête. Qu'est-ce qu'il m'a pris de m'attaquer à un de ces mecs ? Ils sont trois, je suis toute seule, montée sur talons et avec un sac à main plus que lourd. Autant vous dire que je n'ai aucune chance, ni de réussir à maîtriser les trois avec mes petits bras, ni de courir plus vite qu'eux... Putain, je me suis mise dans une vraie galère. Je remets vite fait mes cheveux en place, même si la situation n'est pas vraiment appropriée. Réflexe. Je suis nerveuse, je sens mes mains moites. Ce n'est pas du tout mon style de me laisser déstabiliser, pourtant. Mais là, je dois vous avouer que je le suis assez. Bon, Lula c'est bien beau d'avoir fait diversion l'espace d'environ cinq secondes, mais maintenant, tu fais quoi ?
    Celui que j'ai tapé se relève doucement, et me lance un regard noir, en s'approchant de moi. God, j'ai l'impression qu'il va me bouffer. Je fais un pas en arrière, puis un autre... avant de sentir dans mon dos, en opposition, la stature imposante du plus grand d'entre eux. L'autre se met entre la sortir du stade. Aïe, ça pue là. Celui qui est dans mon dos pose ses mains sur chacun de mes biceps, et me maintient à ma place. Impossible de bouger. Ma respiration s'accélère, j'ai peur.

    C'est à ce moment que je l'ai vu. Au loin, une silhouette masculine s'approche de nous. Je ne peux retenir un soupir de soulagement. Ce n'est pas encore fini, certes, mais je ne suis plus seule. Enfin... qui me dis que ce mec n'est pas un pote de mes ennemis, et qu'ils ne vont pas être trois, mais en fait quatre contre moi. J'ai toujours été athée, et je n'ai jamais cru en Dieu, ou toutes ces conneries de superstitions débile, mais là, bizarrement, je prie. S'il existe, le seigneur tout puissant, il doit bien se marrer de là-haut. Mes "ravisseurs" aussi ont vu l'inconnu s'approcher. Celui qui me tient baisse légèrement la tête vers mon oreille. Je retiens ma respiration. « Pas un mot, blanche-neige, tu nous laisses gérer. » me glisse-t-il à l'oreille. On verra ça, connard va. Au fur et à mesure qu'il se rapproche, j'essaye de me faire une idée sur celui qui sera peut-être mon sauveur. Il est assez grand, brun, sûrement des yeux clairs. Il a la démarche assuré, et il n'a pas l'air d'avoir peur, ou d'être impressionné. J'espère que c'est pas une tapette, sinon, aucune utilité. Je tente désespérément de croiser son regard, histoire qu'il comprenne que non, je ne suis pas entrain de jouer à chat avec mes meilleurs potes.

    Il y a un problème les gars ? Sa voix raisonne, et il ne leur laisse même pas le temps de répondre, il ajoute. Un coup de main ou vous maitrisé la situation et ils sont vos amis? Alélouia, Dieu existe peut-être finalement. C'est promis, si je sors vivante de ce bordel, je m'achète une bible ! Malgré l'interdiction de parler, je lui réponds. « Je sais pas qui sont ces types, mais j'aimerais bien qu'ils me lâchent. » Je sens alors les ongles de celui qui me tient s'enfoncer dans ma chair, et son étreinte se resserrer. Je ne peux retenir une grimace, c'est qu'il me fait mal ! Je me secoue comme je le peux, pour tenter de le faire lâcher, même si je sais que c'est perdu d'avance. « Occupe toi de ce qui te regarde, tu veux ? » lâche le plus petit à l'inconnu. L'autre n'a pas desserré sa prise, et il me fait de plus en plus mal. La douleur persiste, et je continue à me dandiner inutilement. « Lâche-moi putain, tu me fais mal, crétin. » je lui balance. Maintenant que je ne suis plus seule, je me sens pousser des ailes. Faudrait pas que je fasse trop la maline quand même.
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J. Rafe Hardwell
J. Rafe Hardwell

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MessageSujet: Re: rafe&lula ~ god loves violence.   rafe&lula ~ god loves violence. EmptyMer 27 Avr - 16:43

Je n'ai jamais vraiment eu l'âme d'un héros... Vous allez me dire que c'est plutôt étrange que je dise ça. Oui, dans l'imaginaire des gens, les militaires ont le désir de sauver des gens. L'image de l'homme valeureux qui se bat pour la patrie et pour les citoyens de son pays plait à beaucoup de monde. J'avoue, je trouve cette vision des choses sublime. Pourtant, c'est assez rare de voir la preuve vivante de ce stéréotype. La plupart des gars qui sont dans l'Armée n'ont aucune envie d'être les sauveurs du monde. Nombre d'entre eux, moi y compris, cherchent uniquement à se sauver eux-mêmes. De leur vie, de leurs souvenirs, de leur famille, ... la fuite n'est si longue jusqu'à un bureau d'engagement. La preuve est évidente : la plupart de ces jeunes sont déstabilisés quand ils arrivent, autant que quand ils sortent. Peut-être est-ce une forme différente de traumatisme, mais c'en est un quand même. Moi, j'en suis là parce que ma vie n'avait pas de sens et que si je ne l'avais pas fait, il y a de grandes chances pour que j'ai fini dans une ruelle sombre. Mourir d'une overdose aurait été le meilleur des scénarios. Mourir pour 10 dollars aurait été le pire. Le plus idiot aurait été de mourir en jouant les héros. Un peu comme mes gars... Comme quoi, on espère se sauver et guérir en entrant de le rouage militaire, mais tout ce qu'on fait c'est offrir un peu de soi et demander beaucoup de larmes.

Bref ! Je disais, je n'ai jamais vraiment eu l'âme d'un héros. Pourtant, il y avait quelque chose dans cette situation d'intenable, quelque chose qui me révoltait au plus haut point. Aucune chance que ça vienne de l'image féminine de ma mère ou de ma soeur : elles étaient toutes deux capables de faire plus de mal qu'une meute de chiens enragés. Pas plus que ça vienne de mes amourettes de fac, j'avais toujours traité les femmes comme des égales : en les emprisonnant puis les abandonnant comme on m'avait si bien appris. Mais là, mes tripes se retournaient. Trois ou quatre contre une : il y avait vraiment de l'abus. Le pire, c'était qu'ils devaient vraiment avoir peu confiance en eux pour se mettre à autant. J'approchais de la scène encore un peu, avec calme. Ils étaient presque à deux pour maintenir la jolie brune. Vraiment, c'était des fillettes ces gars. Quand le regard de la jeune femme croisa le mien, je sentis qu'elle n'avait pas vraiment peur. Elle s'en voulait d'être dans cette situation et réfléchissait à comment s'en sortir. Elle semblait avoir une sacrée force de caractère ! Elle maitrisait le tremblement de ses lèvres et les larmes qui menaçaient de couler. Lorsque sa voix retenti, c'était sans le moindre dérapage. Bon, vous avez entendu la Demoiselle, vous allez un peu vite pour elle. Allons, soyez gentlemen quoi !

Je souris doucement et mets les mains dans mes poches. Je repensais à mon imbécilité : une seule balle dans le chargeur... Juste assez pour leur faire peur mais pas assez pour répliquer si ça n'est pas efficace. Bon, a priori, vu leurs gueules de faux gangster, ça ne devrait pas poser de problèmes. L'un deux m'adressa la parole en postillonnant, crachant comme un molosse à cervelle de moineau de mauvais film. Ce qui me regarde hein ? Justement. Je me sens un peu concerné là. Je remarquai la grimace de douleur de la prisonnière et essayai de la rassurer du regard. Je voulais éviter que la situation dérape complètement. Ces types pouvaient être dangereux s'ils avaient peur. Soudain, elle commence à se tortiller et à crier sur le gars qui la tient. Mauvaise idée fillette, ils sont toujours quatre contre deux, faudrait pas l'oublier !

Elle parvient à se libérer et fait un pas vers moi, le mec essaye de l'attraper par la nuque. Je ne réfléchis même pas, les choses se mettent en place dans ma tête en une seconde. Je tire la brune par le bras, saisis le poignet du molosse et le retourne avec souplesse. Vive les arts martiaux appris au Japon il y a huit ans ! Il se retrouve sur le ventre, son bras à craquer de façon plutôt désagréable et il commence à hurler. OK. Là, je perds un peu le contrôle. Je le lâche et recule. Les trois autres s'approchent. Un coup d'oeil derrière et je sais qu'elle n'a pas filé. Putain, elle a des couilles la donzelle. Je lève les mains. Oh les gars ! On va pas se fâcher pour si peu ! Le gars qui était par terre se relève. D'accord, son poignet part un peu en sens contraire mais ça va, une attelle et on y verra plus rien. Je porte la main lentement à ma ceinture arrière et soulève ma chemise pour dégager mon revolver. Mec ! Montre nous tes mains et dégage avant que je m'énerve ! Ah bon, il est pas énervé là ? Je montre mes mains puis croise les bras sur ma poitrine. Je suppose que si je pars avec la fille ça t'énerve aussi, or, je partirais pas sans elle... Donc je crois qu'on est dans l'impasse... Je sens l'adrénaline qui envahit mon corps. Au moindre geste, ces gars vont finir la tronche dans le béton. Enfin j'espère. Je réalise qu'elle a peut-être vu mon arme, la fille là, immobile dans mon dos. Pourvu qu'elle joue pas au con.
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