I guess the lure was enough

©FDN & JANE

Le soleil commençait doucement à s'effacer derrière les buildings du quartier résidentiel. C'était un endroit au charme assez paradoxal vu l'ambiance un peu glacée qui y régnait à la nuit tombée. Pourtant, c'était un des endroit préféré du petit richard que Rafe était. Brooklyn. Ses pas résonnaient entre les murs de béton. Il faisait doux et les rayons dorés de l'astre solaire colorait l'air d'une touche plus gaie que d'ordinaire. Cette lumière, cette douceur lui fit repenser aux dernières nuits qu'il avaient passées. Sans doute y avait-il quelque ange gardien derrière lui après tout, comme autrefois. Ces nuits n'avaient été que plaisir et il le devait à une drôle de rencontre. C'est d'ailleurs toujours comme ça que cela se passe : on bouscule une jolie fille, on s'excuse en lui offrant un café. Mais là, les choses s'étaient passées un peu différemment. Après les expressos, la tension entre eux avait été plus que palpable. Depuis son retour d'Irak, il ne dormait pas vraiment et puis, quelque chose lui manquait depuis un moment. Ils étaient rentrés chez lui pour un instant sans conséquence. Elle semblait vouloir se prouver qu'elle était libre. Elle était sublime et incontestablement pleine de vie. Déjà à ce moment-là, il avait vu quelques faiblesses et une tristesse enfuie, mais après tout, ça ne le regardait pas.

Lorsqu'il se réveilla le lendemain, elle était partie. Son orgueil en prit un coup : c'était lui qui partait normalement alors qu'on le suppliait de rester encore. Cela l'avait un peu blessé et surtout intrigué. Le numéro de la belle était sur le frigo, écrit en gros sur un post-it. Pas question de la rappeler ? Pensez-vous ! Pourtant, il ne put s'en empêcher, les souvenirs brûlants de la nuit lui revenaient par vagues. Pendant près de trois semaines, ils se virent souvent chez elle, chez lui. Ils parlaient peu pourtant un lien fort commençait à se tisser. Parfois d'un regard, ils savaient qu'ils étaient temps de se séparer ou de s'étreindre encore. Hardwell se disait que c'était parfait : pas besoin de se préoccuper de l'autre une fois séparé. Pourtant, il pensait souvent à elle et à certains mots qu'elle disait. Lui ne parlait presque pas, encore moins du massacre de son unité. Chacun son secret dans un même lit.

Le beau brun poussa la porte du Night Club dont ils avaient parlés un soir. La musique y était super et J. avait l'habitude d'y aller pour connaitre de nouveaux artistes de la scène new-yorkaise. Il balaya la salle du regard et reconnu sa silhouette élégante. Il marcha droit vers elle sans aucune retenue. Il n'y en avait pas entre eux, cette gène est réservée aux gens qui s'aiment. Il glissa une mains dans sa nuque et l'embrassa sur la joue. Il la questionna tout de suite sur le groupe qui passait parce qu'ils ne parlaient jamais de leurs journées, à moins que... Alors, Calloway ? C'est bon ? Il s'assit en face d'elle et posa tout de suite sa jambe contre la sienne avec un regard malicieux.

« Mon article est sur ton bureau, tu pourras dormir tranquillement ». Je souffle cette phrase à mon patron un sourire en coin avant de rejoindre mon bureau pour récupérer mes affaires. La Journée a été difficile et surtout longue. Encore des heures passées aux archives de la ville pour obtenir le maximum d’informations sur l’affaire sur laquelle, Je travaille depuis maintenant deux mois. Je dois dire que c’est un travail plutôt intéressant…Je suis Journaliste et pourtant parfois, J’ai l’impression d’être une sorte de détective, à la recherche du moindre indice qui me permettra de réaliser un article correct pour satisfaire le petit monde de mon patron. C’est un homme plutôt sympathique si on cherche à aller plus loin que la première apparence qu’il peut donner, celle d’un type prétentieux, qui ne pense qu’à lui et qui croit que toutes les petites minettes qu’il embauche. Il m’a fait le coup, Je me souviens à mon arrivée ici, il a cru que pour finaliser le contrat entre lui et moi, J’allais passer sous le bureau, et répondre à sa demande ! Quelle blague. Puis depuis, il a compris que Je n’étais pas le genre de femme à se laisser marcher sur les pieds, surtout par un homme. Je ne suis pas spécialement du genre féministe mais Je dois dire que depuis le décès de mon frère, et ma séparation d’avec Gabriel, mes rapports avec les hommes sont plus que complexes. Je n’ai plus envie d’une relation amoureuse, le souvenir de Gabriel encore trop présent, mais surtout, Je ne veux plus m’attacher à quiconque, car s’attacher pour finalement voir les personnes partir, est une chose bien trop difficile à vivre.
Je rentre à l’instant dans mon appartement, pas très grand mais suffisant pour y vivre seule. J’aurais pu décider de faire une collocation, mais Je crois que mon comportement, et mon caractère à présent ne me permet pas de me lancer là-dedans. Je suis tellement imprévisible depuis la mort de mon frère que Je pourrais faire n’importe quoi, puis faut dire que vivre seule me convient parfaitement, la solitude fait partie de mon être à présent, Je m’y suis tellement habituée que Je crois que Je ne pourrais plus vivre entourée de trop de personnes. Quoiqu’il en ce soit, ce soir, J’ai besoin de sortir, et d’évacuer un peu la pression accumulée ces derniers temps. Je décide de me rendre dans un Night-club de la ville, où J’ai l’habitude de me rendre, Je connais pas mal de monde là-bas et au moins, Je suis certaine de passer une bonne soirée. Je file dans la salle de bain afin de prendre une douche rapidement, à peine sortie, J’enfile une petite robe noire, parfaite pour la soirée, avec mes escarpins noirs, reformant quelques ondulations dans mes cheveux. Je prends ma pochette et file vers ma voiture, roulant à présent Jusqu’à ce fameux night club ! OK ! Seule mais bon, Je risque de faire des rencontres ou alors de rencontrer des gens sur place. Je gare ma voiture non loin de la boîte avant de réajuster ma robe pour marcher en direction de l’entrée principale. J’ai besoin de décompresser et Je pense que m’éclater et boire un peu sera le meilleur moyen. Arrivant à hauteur du grand vigile peu commode qui me laisse rapidement rentrer. La musique fait écho dans toute la boîte et l’alcool coule à flot, Il y a un monde impressionnant. Je tente de me frayer un chemin vers le bar.
Je finis par m’asseoir balayant la salle du regard, et c’est alors que sans rien comprendre, Je sens de douces lèvres se posaient sur ma Joue, Je détourne le regard et remarque alors cet homme se mettre face à moi, sa Jambe caressant lentement la mienne. Cet homme, c’est Julian, dit J. on s’est rencontré après une banale petite bousculade, et depuis Je dois dire que nous nous sommes revus quelques fois, nous avons couché ensemble, sans vraiment se poser de questions, entre nous c’est purement physique Je crois, sans tous les désagréments liés à une histoire de couple. Pourtant, J’ai ce besoin de lui prouver que rien de plus se passera, qu’on ne dépassera Jamais le stade d’une nuit ensemble, alors Je fuis, dès que je peux, Je finis rarement mes nuits chez lui. Je pars quand il dort à point fermé pour m’extirper de ces bras, ça fait tellement couple Je trouve. Mais à chaque fois quelque chose de spécial se passe, et Je ne saurais l’expliquer. Je souris à sa réplique en le fixant. « C’est parfait ». Je souris en remontant ma Jambe contre la sienne, mordant légèrement ma lèvre inférieure, histoire de lui montrer qu’ici il n’est pas le seul à pouvoir user de ses charmes. « Hardwell, tu me suis à la trace, t’es déjà accro ? ». Je ricane légèrement avant de nous commander deux cocktails. « Tu fiches quoi ici ? ». Je le fixe en souriant.

En entrant dans ce club, Rafe savait qu'il la trouverait. Il n'y avait aucun doute là-dessus. Simplement parce qu'elle avait un peu insister sur les jours où elle aimait s'y rendre. Simplement parce qu'il avait dit qu'il y passait souvent également. Simplement parce qu'il savait qu'à partir du moment où il commençait à manquer d'elle, de sa chair surtout, ne nous voilons pas la face, il la trouvait. Il la trouvait toujours. Et elle de même sans doute. C'était comme magnétique. Parfois la vie a la bonté de mettre deux âmes l'une en face de l'autre quand elles ont besoin de la même chose. Eux deux avaient juste besoin de tendresse sans conséquence et surtout de prouver qu'ils n'avaient pas besoin de s'attacher pour passer du bon temps dans les bras de quelqu'un. Le problème dans le fait d'être trop semblables, c'est que souvent les manies sont les mêmes et en général, ça peut faire exploser les choses. Comme cette hargne qu'il ressentait à chaque fois qu'elle partait. Juste parce qu'il était le mec et qu'il était trop irrésistible pour qu'on l'abandonne seul dans son lit. Même s'il est vrai que le fait de se dire bonjour faisait un peu... trop. Stable.

Lorsqu'elle remonta lentement le long de sa jambe, il eut un léger sourire. Genre ça ne me fait pas d'effet ce que tu fais là. En réalité, il était un peu retourné par son regard intense, la façon qu'elle avait de se mordiller la lèvre et la lenteur de chacun de ses gestes. Cependant, il faisait comme si de rien était et il se recula dans son siège sans bouger sa jambe. Comme toujours... Il lui fit un sourire en coin et rit lorsqu'elle l'accusa de la filer. Il se pencha vers elle, les yeux rivés sur les siens et il l'attira à lui par le menton. Leurs lèvres s'effleuraient et il murmura. Touché. Je ne peux pas passer une seconde sans te voir. Il fit semblant de l'embrasser et se recula en riant. Elle semblait un peu désappointée mais ne le montra pas longtemps. Il sourit à la serveuse qui s'éloignait en roulant des hanches. Il la détailla un long moment avant de se tourner à nouveau vers la belle brunette qui le fixait. Tu sais princesse, c'est un pays libre... Et cet endroit me plait, tu le sais. Pas la peine de me faire croire que tu n'es pas là pour me croiser par hasard... Il leva les mains et fit le signe guillemet en prononçant "hasard". Il s'esclaffa et regarda revenir la serveuse avec leur cocktail. Il attrapa le carnet à commande qui pendait à sa ceinture et y inscrivit son numéro. Au cas où ma petite sœur reviendrait seule sans permission.. Il désigna de la tête Zadig et lança un regard ravageur vers la demoiselle qui partit en riant doucement.

Bien sûr, il était conscient que son histoire était peu crédible. Mais tout cela n'était qu'un jeu. Pourtant quand il crut voir la flamme de jalousie dans les beaux yeux de Calloway, il s'en voulut. L'espace d'une seconde seulement. Ensuite, il pensa que c'était leur accord après tout ils étaient libres. Et puis il avait sans doute imaginé ce regard désapprobateur. Il prit son verre et l'approcha de la jeune femme pour qu'elle y entrechoque le sien. Santé ?

Moi qui pensait pouvoir passer une soirée tranquille Je me retrouvais ici dans ce night-club avec J. en face. Au fond, le voir ici n’était pas si déplaisant que cela, après tout il était de bonne compagnie, et c’était l’un des rares mecs que Je laissais m’approcher sans trop d’encombres. Et c’était sûrement ça le fond du problème qui me poussait à agir comme ça avec lui. C’est vrai avec lui, c’était du genre, Je t’aime moi non plus. Plus il s’approchait plus, Je reculais, Plus J’avançais à nouveau et plus lui reculais. Un Jeu du chat et de la souris qui m’amusait au fond, parce que cela signifiait qu’il n’y avait pas réellement autre chose que le sexe entre nous. En apparences. Parce qu’au fond c’était différent et c’est bien ce qui me faisait peur. Gabriel est sûrement encore trop présent, après tout nous étions fiancés, et J’ai sûrement tout gâché en partant ainsi sans lui donner de nouvelles, mais Je n’avais plus force de rester après le décès de mon frère, pourtant il a tout fait pour m’aider, pour me sauver du mur que je me suis pris de plein fouet, mais c’est trop tard à présent, plus de deux ans sans le voir, Je ne sais même pas ce qu’il devient, il me manque, notre histoire me manque…Je crois que de toute manière, Je ne pourrais pas aimer un autre homme que lui, du moins pas de la même manière, on oublie pas son premier amour après tout. Pourtant maintenant il, y a J. Je m’étais promis de ne pas tomber sous son charme, un coup par ci, un coup par là. Puis évidemment la situation ne pouvait pas rester aussi simple que cela, non il a fallu que vienne se mêler autre chose, des sentiments, enfin Je crois. Et ça me tue, d’être là à devoir faire mine de la détester par moment pour être sûre qu’il ne se rendre Jamais compte de mes sentiments, parce que, Je me refuse de lui avouer, d’une il serait bien trop fier et de deux cela signifierait que notre histoire prendrait une autre tournure, et Je ne peux concevoir cela. Je crois que Je ne suis plus faite pour les relations à présent, du moins les sentiments, c’est vrai, depuis la mort de Keziah Je suis incapable de me projeter dans une histoire de couple, puis même J’ai décidé de ne plus m’attacher alors Jouer l’indifférence avec J. me semble être la meilleure des solutions.

Je le regarde tout en l’aguichant d’un geste précis, ma Jambe remontant toujours un peu plus contre la sienne, ce dernier feint l’indifférence, mais Je suis certaine qu’il en est tout autre. Il finit par saisir lentement mon menton pour approcher mon visage du sien pour me dire en frôlant mes lèvres que oui il ne pouvait passer une seconde sans moi, Je souris en coin alors qu’il feint de m’embrasser pour finalement reculer en riant. J’arque un sourcil restant dubitative quelques secondes alors qu’il ne se gêne pas pour regarder la serveuse rouler du cul Jusqu’au bar ! Non mais évidemment, il veut peut-être des Jumelles ! Je soupire en le regardant, faisant mine de ne pas être atteinte par son comportement infantile alors qu'il m’explique que Je sais que cet endroit lui plaît et que Je ne dois surtout pas lui faire croire que Je ne suis pas ici pour le voir lui. Je tousse en riant faisant mine de m’étouffer sous ses dires avant de me redresser pour le fixer dans les yeux. La serveuse arrive pour apporter les consommations et monsieur ne se gêne pas pour noter son numéro sur son carnet blanc en prétendant que Je suis sa petite sœur. « Crétin… ». Je souffle cette phrase en soupirant avant de lancer le sourire le plus hypocrite qu’il m’est été donné de faire à la serveuse aussi pimbèche qu’idiote.

Je ne dis rien de plus alors qu’il me regarde pour entrechoqué son verre au mien en me souriant. « Santé Hardwell ». Je souris en mordant ma lèvre inférieure. Je bois une gorgée de mon verre d’une façon quelque peu sensuelle avant de le regarder en frôlant sa main avant de finalement me reculer pour croiser mes mains au niveau de mon ventre. « Alors, à part draguer la première pouffe venue, tu fais quoi ici ? ». Je le fixe en balayant la salle du regard alors qu’une musique que J’adore se fait entendre, Je me lève sans même vraiment lui laisser l’occasion de répondre, et Je commence à danser tout près de lui, ondulant mon cœur au grès de la musique qui passe, Je le fixe d’une manière dès plus provocante avant de l’attirer vers moi pour danser, Je m’approche de son oreille. « Elle ne sera Jamais aussi douée que moi ». Je ricane avant m’éloigner de lui pour danser tout en le regardant du coin de l’œil.

Le jeune homme lui sourit alors qu'elle remontait doucement sa jambe contre la sienne avec un regard espiègle. Il aimait tellement la façon qu'elle avait de se comporter comme si rein avait d'importance. Parfois, il avait carrément l'impression qu'elle voulait lui sauter dessus, là maintenant tout de suite, au milieu du bar. Ils feraient l'amour sur la table puis partiraient comme si rien ne s'était produit. Leur relation était comme ça : toujours joyeuse, pleine de vie, imprévisible. Il aimait ce rapport de force mêlé de tendresse sans doute plus qu'il n'aimait la belle. Quoique... Plus il la regardait et plus il savait que quelque chose se passait entre eux... De l'extraordinaire, du rêve et beaucoup de folie. Somme toute, ça vaut mieux que de l'amour non ?

Il dragua la serveuse et Zadig lui fit comprendre ce qu'elle en pensait : Crétin ! Il se tourna vers elle, lui lançant un regard ravageur et glissa sa main sous la table pour caresser sa jambe qui s'appuyait toujours contre la sienne. Moi aussi je t'aime soeurette. Il éclata de rire et regarda tranquilement sa brunette préférée. Il tendit la main et leurs verres s'entrechoquèrent dans un tintement délicieux. Il lui sourit et pensa à leur dernière nuit. Rien que d'y penser, il se sentait un peu retourné et il se pencha un peu plus vers elle. Il faut avouer que la jeune fille était très habile, autant dans ses expressions que à la nuit tombée. Lorsqu'elle mordilla sa lèvre inférieure, il déglutit lentement et la fixa d'un regard pervers. Il ne se cachait pas du tout. A cet instant précis, il la déshabillait des yeux.

Rafe avait croisé ses mains sur la table après avoir longuement siroté son cocktail. Elle effleura sa peau du bout des doigts et il sentit comme de l'électricité. Bon, peut-être était-il plus dépendant qu'il ne le pensait au départ... Enfin bon, il était en manque, logique après plusieurs années de missions consécutives, sans la moindre chance de se poser trente seconde pour trouver quelqu'un avec qui reprendre une dose. Il baissa les yeux sur sa main qui reculait et fixa son ventre. Il suivit le tracé de ses veines le long de ses poignet et la regarda avec intensité. Il laissa passé sa question et l'ironie méchante dans sa voix. Oh, mais c'est que tu es jalouse, Calloway. A part ça, je tente de ramener plusieurs pouffes pour plus de plaisir. Il détacha les syllabes du dernier mot lentement avec une moue provocatrice.

La réponse ne tarda pas. Effectivement, elle n'avait pas tord... Les autres filles en savaient probablement moitié moins qu'elle au lit. Il attrapa son verre et but une gorgée d'un air songeur. Lorsqu'il le reposa, il se pencha et retira la main de la jeune fille sur la table. Alors c'est comme ça que tu tiens les mecs ? Par le sexe ? Il entrecroisa leurs doigts. Moi qui voulait une idylle à la Roméo et Juliette. Il éclata de rire et relâcha sa main. Elle faisait une de ces têtes. Oh lala, respire ! Il mit ses deux coudes sur la table et posa son menton dans ses mains. Mord-moi les lèvres pour me punir... Il sourit puis regarda autour de lui. A moins qu'elle ne trouve un mec pour le punir, et là il aurait l'air d'un con. Quoique, la serveuse semblait intéressée.